ïles du Golf
Le cagouillard a délaissé le fameux quart en alu, compagnon indispensable, pour le luxe d’un bol chaque matin chez ses hôtes. « C’est bon et pas bon car cela sent la fin du périple »
Patricia a conduit le cagouillard au port de « Le Logéo ». « Un départ pour une randonnée qui s’annonce magnifique précise-t-il car c’est la dernière pointe finale de clôture du golfe du Morbihan » un peu fatigué le cagouillard ???
Le temps est magnifique. La visibilité très bonne et la vue sur l’ensemble des îles du golfe est époustouflante de beauté : - l’île aux Moines, - l’île de la Jument, - l’île d’Er Lannic, - L’île de Gavrinis, - L’île Longue. Et le cagouillard est passé à la Pointe de Port Navalo qui lui a permis de contempler de loin l’île de Méhaban et Locmariaquer, juste en face « J’ai eu un grand moment d’émotion devant la sépulture du « petit Mousse, sur la tombe il est écrit : « Qui donc repose ainsi face à l’océan dans cet enclos de fusains torturés par le vent » (corps d’un marin rejeté par l’océan le 2 octobre 1859) »
Ensuite le cagouillard est allé au Port du Crouesty «architecture ratée des années 1970 », Et il continue « seule, est à relever la présence de la chapelle sur la pointe du « petit Mont et son tumulus »
Petite note d’histoire dit par le cagouillard : « on dit que César a observé la victoire des Romains sur les Vénètes depuis ce petit Mont »
La randonnée du cagouillard se termina devant les Remparts de Ker Jouano « grosse, très grosse erreur d’architecture des années 1970 » précise-t-il.
Le cagouillard a marché 32 kms
Pas besoin de chercher un taxi, cette fois c’est Benoit le jeune frère qui est venu à sa rencontre pour le véhiculer.
Chaque soir depuis le mercredi 17 juillet, chez ses hôtes : Benoit et Patricia, le repas est une vraie randonnée gastronomique ! « Une chance la tente n’est pas loin dans le jardin ».
Pensée du soir : «Celui qui gravit une montagne acquiert quelques solides convictions qui peuvent l’aider à s’orienter dans l’existence .Ainsi il sait avec certitude que le chemin le plus court n’est pas le meilleur » (Christophe Lamoure)